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L’autisme, ou troubles du spectre autistique (TSA), est un trouble neurodéveloppemental dont les premiers symptômes se manifestent dès l’âge de 18 mois.
Il affecte la personne dans trois domaines principaux : les interactions sociales, la communication verbale et/ou non verbale, un répertoire d’intérêts restreints, stéréotypés et répétitifs.
L’autisme étant un trouble neurodéveloppemental, dû notamment à un développement atypique de la connectivité des neurones.
Un accompagnement basé sur des méthodes éducatives, développementales et comportementales – à l’efficacité reconnue par la communauté scientifique internationale – permet aux personnes autistes d’acquérir une certaine autonomie et de réduire les symptômes.
Ces méthodes doivent pouvoir être mises en place très tôt, dès l’âge de 3 ans, pour augmenter les chances de la personne d’être un jour autonome.
A l'heure actuelle, une partie des personnes avec autisme en France sont pris en charge par différentes institutions publiques ou semi-publiques (Sessad, UE...). Cependant, ces structures ont des capacités d'accueil très limitées au regard de la demande et ne répondent pas toujours aux besoins individuels des personnes, ni au principe d’inclusion…
Parallèlement aux structures publiques, et en renfort de celles-ci, il est donc primordial que se développent des prises en charges globales afin couvrir la totalité des besoins et d'apporter aux personnes avec autisme un suivi individualisé.
Ces prises en charges recommandées par la haute Autorité de santé doivent pouvoir s’appliquer pour tous par soucis d’égalité des chances et d’équité
Ces prises en charge doivent être assurées par des professionnels certifiés et reconnus techniquement, administrativement et juridiquement.
Selon l'OMS, (l'organisation mondiale de la santé) les troubles du spectre autistique regroupent un ensemble d’affections caractérisées par un certain degré d’altération du comportement social, de la communication et du langage, et par la modicité des centres d’intérêts et des activités, qui sont spécifiques à la personne et répétitifs.
Ils apparaissent dans l’enfance et ont tendance à persister à l’adolescence et à l’âge adulte. Dans la plupart des cas, l’affection se manifeste au cours des 5 premières années de l’enfant.
On estime que, dans le monde, 1 enfant sur 160 présente un trouble du spectre autistique.
Ce chiffre correspond toutefois à une moyenne et la prévalence notifiée varie notablement d’une étude à l’autre. Un certain nombre d’études bien contrôlées font néanmoins état de taux sensiblement plus élevés. On ignore encore la prévalence de ces troubles dans beaucoup de pays à revenu faible ou intermédiaire.
D’après les études épidémiologiques effectuées ces cinquante dernières années, il semble que la prévalence des troubles du spectre autistique augmente à l’échelle mondiale. Cette augmentation apparente peut s’expliquer de nombreuses façons, notamment par une plus grande sensibilisation au problème de l’autisme, par l’élargissement des critères de diagnostic, le perfectionnement des outils diagnostiques et une notification plus rigoureuse.
[…]D’après les données scientifiques dont on dispose, il y a probablement de nombreux facteurs qui rendent un enfant sujet aux troubles du spectre autistique, notamment des facteurs environnementaux et génétiques.
Un trouble du spectre autistique peut considérablement limiter la capacité d’une personne d’avoir des activités quotidiennes normales et de participer à la société. Les troubles du spectre autistique compromettent souvent la réussite scolaire et sociale et réduisent les possibilités d’emploi.
Les troubles du spectre autistique font souvent peser une lourde charge émotionnelle et économique sur les personnes touchées et sur leur famille. S’occuper d’un enfant présentant un trouble autistique grave peut être très exigeant, surtout quand l’accès aux aides et aux services est insuffisant.
La formation des aidants est donc de plus en plus reconnue comme un élément crucial des soins à dispenser aux enfants ayant des troubles du spectre autistique.
Les personnes atteintes de troubles du spectre autistique sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination, étant par exemple injustement privées de soins, d’accès à l’éducation et de possibilités de participer à la communauté.
La méconnaissance des troubles du spectre autistique parmi les personnels de santé et la conception erronée qu’ils en ont sont un obstacle courant.